C’est peu dire que l’Inspecteur d’Académie a moyennement apprécié de recevoir des demandes de parents lui réclamant les deux euros de leur enfants… ce qui l’a conduit à reprendre cocassement mot pour mot nos arguments contre cette opération de communication du gouvernement.
En réaction au courrier des écoles lui demandant de dépêcher un mandataire pour venir récupérer l’argent, l’Inspecteur d’Académie a d’abord choisi de se défausser sur le ministère, arguant qu’il n’avait rien à voir avec cette opération, étant totalement écarté par le ministère de toute information et regard sur les procédures de cette opération. Nous lui avons simplement rappelé qu’il était par définition l’interlocuteur de la profession sur le département, et qu’à défaut d’organiser la récupération des pièces dans les écoles, nous organiserions nous-mêmes leur retour à l’inspection.
« La DSDEN n’est absolument pas le lieu pour stocker de l’argent liquide, nous ne sommes pas équipés pour » a-t-il considéré, ce qui nous a permis de lui demander en quoi les écoles l’étaient davantage...
Il a précisé que nous n’étions certainement pas habilités à garder cet argent chez nous, que nous ne pouvions pas le déplacer non plus. Il nous a demandé un délai avant d’organiser notre conférence de presse "retour à l’envoyeur" le temps qu’il se renseigne sur les procédures qu’il peut mettre en œuvre pour venir récupérer l’argent des écoles qui ne l’auraient pas encore distribué.
La circulation et la distribution d’argent liquide à des élèves est une aberration qui n’obéit à aucun cadre ni éthique ni réglementaire. La position de la DSDEN valide en creux ce constat.
C’est pourquoi nous encourageons une nouvelle fois toutes les écoles à s’inscrire dans notre action « retour à l’envoyeur ! ». La Conférence de presse est reportée au 28 mai 2024 devant la DSDEN.