Son histoire avait été rapportée dans une bande dessinée de Cas D’École (« L’histoire de Caroline » visible ici : ).

Notre collègue, victime de harcèlement homophobe dans sa classe unique du Cantal, a tragiquement mis fin à ses jours le 1er septembre, jour de rentrée des classes.
Elle mettait en cause le traitement de sa situation par l’institution, dénonçant non seulement un manque de soutien mais une gestion qui avait accru ses difficultés au lieu de les résoudre.

Cette affaire résonne malheureusement avec ce que nous avons constaté de manière récurrente dans le département : certaines interventions hiérarchiques dans des situations de conflit dans les écoles, que ce soit avec des usagers ou entre collègues, aggravent les choses au lieu de les solutionner. Et nous l’assurons : de nombreux arrêts de travail ont été directement causés par ce management, responsable d’un profond mal-être et d’une grande détresse chez certain•es de nos collègues.

La campagne que nous avons initiée en fin d’année dernière sur cette problématique est plus que jamais justifiée et d’actualité. Vous pouvez retrouver nos publications ici :

– Gestion des conflits : il faut changer de méthode

– Recrudescence des situations d’enseignant•es en souffrance : les constats partagés de l’autonome de solidarité et de la FSU-SNUipp

Cette campagne nous a permis d’obtenir un groupe de travail F3SCT consacré aux protocoles d’intervention institutionnelle dans les situations de conflit. Nous en attendons la date. D’ici là, n’hésitez pas à venir vers nous à la moindre difficulté. Nous ne laisserons aucun•e collègue être broyé•e par la machine.

Suicide d’une collègue harcelée : la responsabilité de l’institution en question

Suicide d’une collègue harcelée : la responsabilité de l’institution en question